Facteurs Organisationnelles et Humains

Performance et sécurité industrielle

L'Humain comme maillon fort

Dans un monde où les systèmes industriels sont d’une complexité croissante, la sécurité ne peut plus être envisagée sans une compréhension profonde du rôle central de l’être humain et des dynamiques organisationnelles.

Chez Human design Group, forts de plusieurs dizaines d’années d’expérience en tant que leader dans les secteurs exigeants de l’aéronautique, de l’énergie, de la défense et de la santé, nous avons développé une expertise inégalée dans l’intégration des Facteurs Humains et Organisationnels de la sécurité (FHOS). Notre approche vise à identifier et à mettre en place les conditions qui favorisent une contribution positive des opérateurs et des collectifs à la sécurité industrielle.

Des systèmes sûrs et résilients grâce à l'Humain

Historiquement, la maîtrise des risques reposait principalement sur la conception technique et les systèmes de gestion de la sécurité (SMS). Si ces approches ont permis des progrès incontestables, leurs résultats atteignent aujourd’hui un plateau. Le renforcement des formalismes seuls ne suffit plus à diminuer les défaillances.

L’approche traditionnelle se focalise parfois sur le comportement des opérateurs, l’erreur humaine et le respect des procédures, négligeant la contribution positive de l’homme et limitant la compréhension des causes plus profondes. Pour franchir ce palier et atteindre un niveau de sécurité supérieur, il est impératif de mieux prendre en compte la complexité de l’activité humaine et les dynamiques organisationnelles.

Nous distinguons deux composantes complémentaires de la sécurité :

  • La sécurité réglée : elle anticipe et prévient toutes les défaillances prévisibles par des formalismes, règles, automatismes et formations aux comportements sûrs.
  • La sécurité gérée :  elle correspond à la capacité d’anticiper, de percevoir et de répondre aux défaillances imprévues par l’organisation. Elle repose sur l’expertise humaine, la qualité des initiatives, le fonctionnement des collectifs et des organisations, ainsi qu’un management attentif à la réalité des situations.

Notre expertise permet de développer cette « sécurité gérée », en favorisant sa compatibilité avec la « sécurité réglée » au sein d’une culture de sécurité intégrée.

L'Humain, agent de fiabilité

Contrairement à une vision réductrice, l’humain est avant tout un agent de fiabilité et non d’infiabilité.

  • Au-delà de l'Erreur Humaine« L'erreur humaine » est souvent une conséquence de caractéristiques de la situation qui n'ont pas permis aux opérateurs de mobiliser leurs compétences de manière pertinente. Notre approche cherche à comprendre le contexte de l'erreur plutôt qu'à la sanctionner, car une erreur est par définition involontaire et sa sanction peut être contreproductive pour la sécurité collective.
  • Du Comportement à l'ActivitéNous allons au-delà du simple "comportement observable" pour comprendre l'activité complexe des personnes, qui mobilise corps et intelligence pour atteindre des buts. Cette activité intègre des dimensions non visibles telles que les perceptions, les émotions, la mémoire, le raisonnement et la prise de décision. Les opérateurs ne se contentent jamais d'une simple exécution des procédures ; ils s'adaptent constamment aux variabilités des situations.
  • La reconnaissance de l'individuLes êtres humains sont divers (genre, taille, latéralité, vision, vieillissement) et leur état varie (rythmes journaliers, fatigue). La conception des systèmes doit en tenir compte. Les personnes expérimentées, par exemple, gèrent mieux leurs ressources cognitives et anticipent davantage. La reconnaissance de leur contribution et de leur capacité à s'adapter est essentielle pour leur mobilisation et leur santé mentale, qui sont directement liées à la sécurité.
Que pouvez-vous attendre de nous ?

Notre approche

Notre approche s’appuie sur une compréhension approfondie de trois piliers interconnectés.

L'excellence : La culture de sécurité intégrée

  • L’ensemble des pratiques développées et répétées par le management et les employés d’exploitation vise à maîtriser les risques.
  • Cette culture doit bénéficier d’un statut élevé dans les valeurs et priorités de l’entreprise.
  • La coordination des acteurs développe une culture où le management est en synergie avec les pratiques, où l’analyse des incidents nourrit l’amélioration continue, et où les responsabilités sont partagées.

Le rôle crucial des collectifs de travail

  • Les collectifs sont des lieux essentiels de détection et de récupération d’une situation anormale ou d’une erreur.
  • Ils facilitent l’entraide, la construction de solutions face à l’imprévu et la transmission des savoirs de métier.
  • Un collectif fonctionnel contribue positivement à la santé de ses membres et à la sécurité.

L'organisation comme vecteur de sécurité

  • L’organisation est un système complexe de structure, d’interactions et de cultures.
  • Le management joue un rôle majeur en définissant le cadre et en assurant les ajustements quotidiens entre les règles formelles et la réalité du terrain.
  • Une organisation doit articuler les règles formelles avec la connaissance des situations réelles d’exploitation (portée par les opérateurs et les collectifs).

L'ingénierie du subjectif

Pour faire face aux défis des systèmes ultra-sûrs et complexes, où les accidents sont rares mais potentiellement graves, les données issues du passé (REX) sont souvent insuffisantes pour prédire le futur. C’est pourquoi nous intégrons l’ingénierie du subjectif dans nos processus.

  • Cette approche permet d'éliciter et de formaliser les connaissances et les perceptions des risques des agents expérimentés et des décideurs, transformant ces informations subjectives en données scientifiques exploitables.
  • Elle nous aide à comprendre les divergences de représentations entre les acteurs, évitant ainsi les "faux accords" et les mauvaises estimations des niveaux de risque.
  • En combinant les sciences de l'ingénieur, l'économie, la psychologie et la sociologie, nous facilitons la coordination cognitive et la construction d'un sens collectif sur la sécurité du système.
  • Cette démarche permet de réduire l'écart entre les visions théoriques et le fonctionnement réel des systèmes, de déculpabiliser la "non-atteinte du risque zéro" en reconnaissant la part d'incertitude inhérente, et de renforcer la légitimité et la traçabilité des décisions.

Pour une résilience proactive

Chez Human design Group, l’intégration des Facteurs Organisationnels et Humains n’est pas une simple rubrique supplémentaire : de la conception technique à la gestion des ressources humaines, en passant par les achats et les relations sociales, nous nous engageons à :

Favoriser la remontée d’informations du terrain vers la direction et la mise en débat des pratiques.

Identifier le rôle de chaque acteur, des opérateurs aux managers, dans la production de la sécurité.

Maintenir une flexibilité organisationnelle pour faire face à l’imprévu.

Former et entraîner régulierement les équipes sur des situations simulées.

Conseil

Quand on est bien, on est meilleur

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