Dans un contexte où les opérateurs sont au coeur de décisions critiques, la transformation rapide des salles de commande souligne l’importance d’une conception optimisée. Cette transformation, motivée par l’accroissement continu des informations nécessaires à la prise de décisions et à des facteurs physiologiques déterminants tels que la fatigue et le stress pour les opérateurs révèlent trois enjeux structurants en conception :
Ces défis soulignent l’importance d’une approche holistique et collaborative, une approche que Human design Group développe depuis de nombreuses années pour les secteurs les plus exigeants, les projets les plus ambitieux.
Au coeur de la conception des salles de commande, l’alignement des normes ergonomiques, telles que l’ISO 11064, avec les protocoles d’ingénierie de projet standardisés, est primordial. Cette synergie assure une intégration fluide de l’ergonomie dès le début, garantissant que chaque étape, du cahier des charges à la réalisation, respecte des principes d’ergonomie rigoureux.
Une attention particulière est portée à l’analyse préalable, qui englobe la compréhension des enjeux du projet, l’identification des besoins opérationnels, et l’examen détaillé de l’activité des agents. Cela conduit à l’établissement de principes d’aménagement et organisationnels robustes, orientant le développement de scénarios d’aménagement bien fondés.
Ces phases critiques sont illustrées par des représentations en plans et en 3D, aboutissant à un dossier de consultation complet, qui intègre des justifications ergonomiques précises, les spécifications de l’aménagement et du mobilier, ainsi que les choix de matériaux et de coloris, pour une conception qui allie fonctionnalité et bien-être.
Analyse
préalable
Principes
d’aménagement
Cahier des charges
général
Cahier des charges
détaillé (DCE/PRO)
En conformité avec les exigences des référentiels applicables en ergonomie (ISO 11064), la conception de salles de commande performantes repose sur la synergie d’une équipe pluridisciplinaire. Chaque membre apporte une expertise unique sur une dimension de l’efficience opérationnelle et la qualité de l’intégration de l’ergonomie dans l’ingénierie de projet :
En conformité avec la démarche d’ingénierie de projet normalisée, les projets d’aménagement doivent disposer de la capacité, une fois l‘ensemble des exigences en ergonomie des situations de travail des opérateurs et de leurs besoins d’exploitation posé et validé, de traduire ces exigences dans les contraintes techniques et budgétaires.
Il est structurant pour l’alignement et l’acceptabilité des aménagements par leurs parties prenantes (opérateurs, Maîtrise d’Ouvrage, Ingénierie…) de recourir, au plus tôt dans le projet d’ingénierie et dans un coût réduit (vs maquettes physiques échelle 1), à la simulation des espaces de travail et de l’efficience des activités d’exploitation.
L’adoption de technologies de simulation avancées, telles que la modélisation 3D et la réalité virtuelle, a transformé la conception des salles de commande en permettant de visualiser de manière immersive les espaces et l’efficacité opérationnelle avant même la construction physique, offrant une validation précoce des concepts et réduisant les coûts et les risques associés aux modifications tardives.
Dès la phase d’esquisse, les simulations facilitent l’approbation des dispositions spatiales, la macro-implantation du mobilier et l’optimisation des flux de circulation, tandis que les phases avancées de conception permettent des validations détaillées des aspects tactiles, visuels et organisationnels. Cette approche améliore significativement l’acceptabilité des aménagements par les parties prenantes, garantissant que les solutions d’aménagement répondent précisément aux besoins opérationnels et ergonomiques.
Les moyens de simulation sont tout particulièrement opérants dans ces phases d’ingénierie :
Au-delà de la modélisation numérique et de l’immersion dans des environnements représentatifs et interactifs (écologie de la simulation), il est nécessaire de s’appuyer sur une méthodologie (protocole) d’évaluation expérimentale en ergonomie, facteurs humains et organisationnels. Ceci afin de disposer d’éléments objectifs sur les besoins d’exploitation opérationnels et leur traduction en données utiles à l’ingénierie de projet.
L’aménagement d’une salle de contrôle ne peut se limiter à la seule conformité aux standards ergonomiques ou techniques. Il engage des dimensions sensibles : perception de la situation, coordination collective, charge mentale, accessibilité aux informations critiques. Dans ce contexte, la réalité virtuelle immersive (VR) constitue un levier décisif pour projeter les utilisateurs dans des scénarios opérationnels réalistes, bien avant la mise en service de l’espace.
Grâce à la VR, il devient possible de valider in situ des choix d’implantation, de tester des interfaces, des circulations, des postures de travail, et de simuler des situations nominales ou dégradées, en intégrant les opérateurs dès les premières phases de conception. Cette immersion permet d’objectiver les points de friction, d’ajuster finement l’environnement aux usages réels, et d’optimiser la sécurité, la performance et le confort.
Cependant, l’usage de la réalité virtuelle dans ce type d’aménagement ne peut être laissé à l’improvisation. Pour produire des résultats fiables et exploitables, les tests immersifs doivent s’appuyer sur un protocole rigoureux.
L’aménagement efficient d’une salle de contrôle répond à des enjeux transverses :
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